1. L’époque de Dora
“Puis, j’ai appris qu’elle avait été internée au camp de Drancy, huit mois plus tard, le 13 août 1942. Sur la fiche, il était indiqué qu’elle venait du camp des Tourelles. Ce 13 août 1942, en effet, trois cents juives avaient été transferees du camp des Tourelles à celui de Drancy” (Modiano 60). Modiano introduit le camp d’internement de Drancy pour la première fois quand il est en train de tracer la trajectoire de la vie de Dora pendant l’Occupation. Il trouve une description du processus de déshumanisation de Drancy comme camp d’internement pendant l’Occupation a travers l’histoire racontée par son père: “Chacun des aides s’installe dans une baraque avec une table et un récipient de chaque côté de la table, recevant l’un le numéraire, l’autre les bijoux. Les internes défilent alors devant le groupe qui procédait à la fouille minutieuse et injurieuse. Très souvent battus, ils devaient quitter leur pantalon et recevaient de grands coups de pied avec des réflexions….les poches intérieures et extérieures étaient souvent déchirées brutalement sous prétexte d’activer la fouille” (Modiano 66). Avec ces descriptions, Modiano crée un fort impression de Drancy comme espace peuplé par des familles juives qui allaient bientôt à Auschwitz. Cette impression est perturbante et puissante, mais finalement approprié pour l’histoire qui s’est passé.
Le camp d’internement de Drancy était situé au nord-est de Paris, dans la ville de Drancy, mais pendant l’époque de Dora, Drancy était premièrement le lieu d’un camp d’internement de déportation antisémite en France. Les personnes et les familles juives ont passé du temps à Drancy comme le principal lieu d’internement avant d’être déportées depuis Bourget et Bovigny vers les camps d’extermination. La plupart des personnes qui ont passé du temps à Drancy étaient déportées à Auschwitz. Le camp d’internement de Drancy a fonctionné comme un lieu de détention et d’internement pour la déportation des juifs pendant trois années, d’août 1941 à août 1944. De la Shoah, neuf Juifs français déportés de France sur dix sont passés par ce camp, et 70,000 personnes se sont passées par camp d’internement de Drancy pendant l’Occupation. (Peschanski, Denis. Les Camps français D’internement (1938-1946). Atelier National De Reproduction Des thèses, 2001. )
2. L’époque de Modiano
Modiano ne parle pas beaucoup de Drancy depuis la perspective de son époque, sauf une histoire de son père qu’il partage a la fin de son chapitre focalisé sur Dora dans les camps d’internement. Il parle de l’expérience ou il était avec sa famille dans un restaurant rue Greffulhe, et son père a partagé l’histoire d’un chef de policier qu’il a rencontré pendant l’occupation quand il était à Drancy, Jacques Schweblin.à l’époque de Modiano, Modiano rencontre Drancy comme un espace imaginaire ou un espace de mémoire de son père, et ses expériences et son histoire à Drancy. Modiano décrit Drancy comme un espace où les interactions entre les gens sont différentes, stressées, mais aussi avec de moments de surprise comme l’histoire de Schweblin. L’exploration de cet espace imaginaire à l’époque de Modiano, une histoire personnelle au restaurant avec sa famille et au fond l’histoire décrite par son père, finissent par l’invocation de la pensée de son père sur Schweblin après la guerre, les questions qui existent encore.
Modiano décrit son travail de trouver des traces de Schweblin, le personnage décrit par son père, au bureau: “Schweblin a disparu en 1943. Les Allemands se seraient débarrassés de lui. Pourtant, mon père, lorsqu’il m’avait raconté son passage, dans le bureau de cet homme, m’avait dit qu’il avait cru le reconnaître porte Maillot, un dimanche après la guerre” (Modiano 67). Modiano termine son invocation de cet espace à son époque, et les histoires que son père a partagées avec lui d’un ton tellement personnel. Comme beaucoup d’autres espaces ou endroits dans Dora Bruder, Modiano trouve and décrit des liens personnelles avec ces lieux pas juste pour Dora mais aussi pour sa vie et sa famille.
Pendant les années après la guerre, des années 1950 aux années 1980, il y a commence un “lent travail d’intégration de la Shoah à la mémoire nationale, avec les témoignages des déportés, peu écoutés, les associations qui militent pour la construction d’un mémorial à Drancy” (Shoah).
La première étape de créer un espace de commémoration de la Shoah était la réalisation du sculpteur Shelomo Selinger en 1976, placée à la cote du lieu ou le campe d’internement Drancy était fondé L’oeuvre s’appelle Mémorial national des Déportés de France, sculptée tout de granit rose. (“Histoire Du Mémorial De La Shoah.” Mémorial De La Shoah De Drancy, Le Musée De Mémorial De La Shoah De Drancy, 2017, drancy.memorialdelashoah.org/le-memorial-de-drancy/qui-sommes-nous/histoire-de-la-cite-de-la-muette.html. )
3. Notre époque:
Modiano ne parle pas du lieu du camp d’internement de Drancy dans son livre. Maintenant il y a le Musée de Mémorial de la Shoah de Drancy fondé à l’espace de campe. En 2001, la cité est classée comme un site monument protégé par la France. Le 23 septembre 2012, à l’initiative de la Fondation pour la mémoire de la Shoah, le musée à Drancy qui s’appelle Mémorial de la Shoah de Drancy, s’est ouvert. Le musée est composé par des bâtiments du camp, des immeubles qui étaient construits pour les familles juives qui sont passées par Drancy pendant la guerre. Dans les immeubles, il y a cinq étages, y compris des salles de cours, et un grand espace d’exposition pour le centre de documentation. Dehors, le bâtiment est au centre du paysage, ou on trouve de l’art public pour commémorer les juifs français déportées de Drancy, comme le sculpteur Selinger. (“Histoire Du Mémorial De La Shoah.” Mémorial De La Shoah De Drancy, Le Musée De Mémorial De La Shoah De Drancy, 2017, drancy.memorialdelashoah.org/le-memorial-de-drancy/qui-sommes-nous/histoire-de-la-cite-de-la-muette.html. )